Bienvenue sur le site personnel de Jean-Christophe Delmeule
Insidieusement déhanchée par les blasphèmes, tu dévergondes la temporalité des instants répertoriés, classifiés, mis en nombre. Sur canapé lacéré par les mots, leur minois se trémousse et divague, et la malignité de leur tension mutine le barbelé tressé entre leur vie et la satiété. Ils viennent d’un autre monde, d’une géographie licencieuse et maltraitée, certes, mais résistante aux chocs mille fois répétés. Ils vivent de l’étreinte, du chatoiement, de l’éclat débridé. Des châtiments aussi, qu’ils ont, par plaisir, dévoyés. Bref, ils ne sont d’aucune utilité, si ce n’est celle-là.
Leur panse est féroce et féroce la dépense. Ils chantent dans les courées et charroient l’immensité. Comme des péniches enivrées, dont ils remercient les Indiens et les courants distillés en terres d’Abbayes et de clémences fermentées.
Allez savoir leur sexe, ils les ont multipliés. Épicés, malaxés, mélangés, comme concoctions des nudités et des enlacements des chevauchées.
Mille vents et mille langues, pour un élan fléché d’ardeurs et de sapidités. Élixir de mouvance, capteur des délivrances et bien d’autres secrets jamais dévoilés. Sauf aux initiés.