Traboules
Éboulis mémoire et cortèges funambules, venelles origamées et entorses nubiles, puits sans âme et dérisions funèbres. Sous-pentes majestueuses dans un brouillard urbain, destinées funestes.
Sourire d’un oiseau fabulateur ou souvenir éperdu dans la plaine. Ce sont chenilles engoncées dans la mort, éclats d’obus aux tempes des oripeaux.
J’entends Afrique et cet ami désormais disparu. J’entends bruits de chaînes dans les corridors de l’infâme. J’entends encore les cris de l’effondrement. Tapies dans l’obscurité des vestiges, les harpies empoisonnent le ruisseau, le colorent d’une hémorragie vipérine.
Sur la chaise des tortures, dans le cellier des amnésies…
Au fil des exactions, à la tempe découverte des enfants bleus…
Cet immense rapace qui plane sur le songe et chante nos requiem comme on dépose un cadavre aux lèvres ambiguës de l’annonce à Marie.
Catacombes exsangues, quand le flux s’est tari dans les cynismes des expectations, dans le cauchemar des rumeurs autistes et des hésitations paludéennes.
Éboulis mémoire et cortèges funambules, venelles origamées et entorses nubiles, puits sans âme et dérisions funèbres. Sous-
Sourire d’un oiseau fabulateur ou souvenir éperdu dans la plaine. Ce sont chenilles engoncées dans la mort, éclats d’obus aux tempes des oripeaux.
J’entends Afrique et cet ami désormais disparu. J’entends bruits de chaînes dans les corridors de l’infâme. J’entends encore les cris de l’effondrement. Tapies dans l’obscurité des vestiges, les harpies empoisonnent le ruisseau, le colorent d’une hémorragie vipérine.
Sur la chaise des tortures, dans le cellier des amnésies…
Au fil des exactions, à la tempe découverte des enfants bleus…
Cet immense rapace qui plane sur le songe et chante nos requiem comme on dépose un cadavre aux lèvres ambiguës de l’annonce à Marie.
Catacombes exsangues, quand le flux s’est tari dans les cynismes des expectations, dans le cauchemar des rumeurs autistes et des hésitations paludéennes.
Aux enfants ukrainiens déportés...