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de Jean-
Christophe Delmeule
Derrière l’ombre le reflet d’un visage sur le fil parsemé de la pluie. Le masque atténué des égarements. La perte au cordeau des espaces arpentés, connus, comme sillonnés par les souvenirs et les incertitudes appropriées. Se déplacer d’un coteau à l’autre, d’une ruelle à l’autre, d’une poignée de main à une autre, plus rêche, plus abrupte encore. Explorer dans les lignes furtives de la paume les ancres levées vers des rivages sans terre. Écouter aussi, le vent d’Ouest chargé de vociférations, celui du Sud si rare sur ces labours et ces terres meublées d’argile. Parfois elles sourient aux brumes et mettent à nu les amnésies de nos étreintes.