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D’une tempe à l’autre le jardin des sagacités meurtrières comme fenêtres épousées de vicissitudes canines, ce corps meublé de stries et peuplé de cicatrices virginales, cet élancement vers le vide en plongeon des amitiés, toi dénuée de principes comme on délaisse aux églises la froideur inhabitée des maisons inutiles, le cerceau des caresses sur une pierre trop sculptée, ou le souffle un peu dément des chèvres encerclées par la peur.

D’une tempe à l’autre le carcan démesuré d’un archer qui fuit l’angoisse et le tir trop précis dans la pliure d’un orgasme.

Le déclin d’un sourire qui glisse sur le roc et ta main agrippée aux genêts des révoltes.

Le peut-on face à la mort comprendre l’infime soupçon des amorces, d’un geste inattendu sous un proche embrumé, d’un léger mais trop subtil regard sur le terreau des illusions.

Godiva en fierté des affronts,

Et ce cheval qui a reçu le don d’une nudité.