Soldats bois de trêves sans mille balles feu qui limaille dans chair et peau qui fissure et brisure dans l’écorce mais de derme d’échardes sous peine de larme colorée d’extase et puis quand le mur se voile s’éclaire se lance aux infinis du vide et ce trou qui figure la chance le puits inné des apostrophes lire dire écrire au centre des convergences l’œil le pan décimé le sourcil des fuites et pistes martelées par le sabot du tonnerre et de ce taureau marbré aux angles rubis quand d’un œil triche le reflet de soi et qui dans l’autre se mire en écharde un clou sous le signe un autre enfoncé dans l’astre des malédictions ce caillou ce chanvre noué autour du cou des fées cette pointe trempée de mémoire et qui et qui martyrise la langue pour combien de souffles et de murmures ou de cris ou de hurlements à la nuit des fauves Soldats bois sève cent mailles foudre qui assaille en prière refusée et mot qui stupre et autres fornicautions mais darne aux écailles et meurtre saisis dans le vol des épices tomber lancer louer la ferveur des abysses mathématiques enflammées de lignes et de courbes