frondes 10


Si du vent le soupir l’enroulement des nervosités devant l’immensité du vide la vibration automnale des étouffements lacis l’espoir déroulé dénoyé des tempêtes sous la craie et l’argile scellées qui dévoilent la signature des repentances pour quelle faute pour quelle malédiction et sous le joug des arpents le cadenas des sentiers ou l’archange pendu des mensonges qui donc a vécu la neige des cristaux le silex arraché aux veines éreintées qui donc peut encore croire l’instant décimé quand le regard est offert à l’absence que la musique des milices défraie la liberté et que les ailes des oiseaux ont brûlé sous la limaille des scories
Ce siècle a perdu sa légende et l’œuvre des sorciers est définitivement enterrée sous la racine du templier