Bienvenue sur le site personnel de Jean-Christophe Delmeule
D’un arbre enlier la paille, soustraire le suc et boire l’hydromel des fascinations. D’un arbre adopter le nœud gordien pour trancher en silice les marbrures du rêve. Aux gorges des plissements renouer avec la peau, sculpter le sourire des failles et lisser sur le visage aimé les caricatures du doute. Lire en l’enclave le jeu des déroutes et offrir à l’infini un horizon mobile. Promettre à l’empreinte un chemin de cisailles, une frondaison enchaînée, un élan des soulèvements. Tu griffes, tu gifles, tu arpentes la plaine éblouie. Tu cries, tu plies, tu vis comme sous l’emprise et le don. D’une revendication extraire la sève, et rire avec le constrictor des enserrements maudits, pour que les villages abandonnés flambent sous la lune rousse, que le tournesol des effarements illumine l’Andalousie. Cette odeur du feu, cette course de la cendre, ce revirement des hallucinations. Comme en pulsion de l’intention, dans l’éclat boréal des lueurs de la nuit éternelle.