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de Jean-Christophe Delmeule
Gaza

Un olivier arraché de ses racines,


Dans la senteur des sentinelles

Bois sourd déchiré par le vent


Et les bottes du présent enfoncé dans la fièvre………….

Un cri arraché de nos livres,

   Comme le cheval qui ne peut plus rentrer et qui murmure sa peine



Toi, patineur des oraisons, tu siffles aux mercenaires un chant d’épine et d’effroi

Les sans-papiers du gouffre jonglent avec l’épée

     Pour combien de temps encore


Un puits empoisonné sous les rires de l’arpent

 Dans le feu des étincelles

et l’ironie des cruautés

Cette douleur étrange des blessures sur la nuit, pour combien de ruines inassouvies

L’eau a changé de couleur, la forêt aussi, et peut-être même le pincement des maudits


Qui broie qui ?

Dans l’ombre des artifices, il n’y a plus d’abri

                                          De simples vestiges où meurt un enfant palestinien